"Ola Senior ! Como estas ?" (PV Bahal)

Le temps se dilate encore à chaque pas... L'air autour de lui est électrique. Il est arrivé dans un pub hispanique, Brésil... Plein été... L'air est sec mais sur une plage de Rio... Les regards se tournent vers cet être qui vient d'arriver... Son saut dans le temps à dévorer une mère et le bras de son fils... On peut difficilement choisir le lieu d'arrivé d'un saut temporel. Pas de hurlement, à part l'enfant qui vient de perdre sa mère et son bras. L'entité sortie du Pub sans dire mots, son torse nue au soleil prit une teinte plus sombre rapidement. Il fixa le ciel. La vie était partout, la magie circulait...

Il observait chaque personne... petit être faible, petit plateau repas... La plage en pleine été, voila un lieu de rêve pour apparaitre... Il tomba sur le sable... Le soleil brillant au firmament, il s'endormit au soleil... Autour de lui, le temps s'arrêta... profitant ainsi de la douce chaleur et d'un repos...

La nuit tomba sur la plage, le soleil disparu lentement... Le soleil doux sur son corps disparu pour laisser le froid. La plage se vida, l'entité se leva à peine. Il n'avait pas froid... Il avait faim... Une faim légère, rien de grave, il avait encore des ressources, il tacherai de ne pas tuer un être humain... Il quitta alors la plage, direction la route, pour trouver un lieu plus fréquenter... la première grande avenue lui parue le choix le plus intéressant.

[Liberty City : 4h08 am]

Une victime facile dans une rue sombre et isolé de toute foule. Voilà un met de choix: facile et rapide à capturer. Rampante le long des murs, la Bête suit en filature le gibier, attendant le moment propice... elle s'approche, presque invisible avec sa tenue noire dans la nuit sur un mur de brique sale... la victime passe juste à coté... à porté de sa main ganté... C'était le bon moment... La Bête tendit le bras pour attraper celui de sa victime quand des projecteurs s'allumèrent brusquement dans la rue... des flashs... une voix dans des hauts parleurs... La Bête ne comprend pas ce qu'il se passe: tout était si soudain.
Et sa victime même se tourna vers son agresseur en pointant un révolver. c'était un traquenard. La police de la ville avait réussit à berner le tueur en série et le piéger... Mais ils ignoraient si leur cible était humaine ou possédait des supers pouvoirs. Voir la bête sur le mur comme un spider man leur apportait un élément de réponse.

La Bête fixait sa potentielle victime à travers la vitre de son casque... Le silence tombait, car la chose ne répondait pas aux menaces policières... ils attendaient tous une réaction...
Le policier tenant le révolver face à la créature fixait la chose... un éclat malsain à travers la vitre était presque palpable.. la nausée lui vint à la gorge...
C'est alors que la Bête tomba sur lui. Un coup de feu trop tard se perdit dans le ciel. Ses collègues ouvrirent le feu.
Ils cessèrent... Et baissèrent les projecteurs pour regarder au sol. Ne restait que le corps de leur collègue éventré tout simplement. Le temps de leur stupeur suffit pour ne pas voir la Bête resurgir devant eux, tua un homme en uniforme, puis, bondit sur le capot d'une autre voiture avant de prendre la fuite quand au début de nouvelles hostilités. Les coups de feu pleuvent. La créatures cours à quatre pattes, rampe sur les murs et disparait sur les toits.

Les autorités firent appel à un hélico.
La Bête fut retrouvée et coursée.. jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans les égouts après une course de très longue haleine.
Dans la froideur et la puanteur, la créature était essoufflée.. faible...trop faible pour courir aussi longtemps l'estomac vide. Après une heure à se terrer en boule en compagnie des rats, une blessure par balle la lançait. Qu'importe, le sommeil gagne la créature qui reprit sa marche discrète vers sa cache : le port.
Évitant soigneusement les patrouilles de police la Bête trouva un caisson à l'abri du remue-ménage et s'y posa. Entre deux énormes pile de cartons puants, la Bête se roula en boule sur elle même et s'endormit...

[ Brézil : 20h30 ]

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, il faisait surement nuit dehors. La Bête s'étire avant de se diriger vers la sortie à peine entre-ouverte, une partie des cartons avaient été emmené.
Mais dehors... ce n'était plus le même paysage, ni les mêmes odeurs. La créature prise s'avança prudemment... personne... il faisait nuit en effet, et ce port était désert.
Mais sans plus aucun repère, la Bête se perdit bien vite, le port était plus petit, et les rues nocturnes beaucoup plus fréquentés ! C'est ainsi que dans une ruelle donnant sur une avenue bondé de monde.. la Bête observa dans le noir toute cette agitation... du sang... des humains partout... mais trop de monde.. trop de lumière... ah... elle déteste la lumière... elle en a peur même. Mais.. la faim la tenaille...
La bête sortit lentement de la rue, en tentant de se tenir debout comme elle pouvait le faire.. c'est à dire avec un équilibre très approximatif. Des personnes la bousculent... L'un se retourne et l'insulte en espagnol.
La créature tourna la tête vers lui très lentement... sans un mot... fit deux pas vers la personne, qui face au costume sentant la mort et la démarche désarticulé du motard prit la fuite pensant avoir affaire à un psychopathe.

Une sorte de compagnie de rue s'avança vers lui, musique, rires... La Bête fut effrayer par tout ce bruit et les costumes: elle se retourna vivement, bouscula un homme mais trop apeurée pour faire attention, retourna dans sa petite rue sombre, se roulant en boule derrière une benne...

Il avançait dans les rues pleines de vies du brésil. Il était affamé mais fort... Les gens circulaient autour de lui comme si de rien était, enfin, même si les gens étaient invisible à ses yeux, une force brutale le percuta, Jeuvodent recula sur le coup, la force détala dans une ruelle... Comme un animal. Jeuvodent fut étonné, la créature l'avait vraiment percuté violemment et il ne l'avait pas vu venir. Il fixa la ruelle. La créature n'avait dégagé aucune aura, l'absence de présence, c'était plus qu'une simple créature puissante, une humaine très forte... En tout cas, il avait été violemment percuté.

Il se repris et décida de laisser aller sa curiosité... et si possible se nourrir un peu.

L'entité pénétra dans la ruelle... il faisait sombre, mais il était attiré par l'odeur de la femelle. "Hmm... vous êtes là ?" fit il d'une voix douce mais impérieuse. "Je ne vous veux aucun mal..." Il approchait lentement, prudent... cette femme pouvait être dangereuse... il est rare de courir à 4 pattes dans une tenue de motard... très rare...

Planqué à coté de la grande benne sentant les ordures fraiches, la bête retrouva son calme dans le noir, se souvenant à peine ce qu'elle à bien pu bousculer, ce n'était vraiment pas ce qui la préoccupait. Non... là... la Bête avait perdue son territoire, ses marques, ses repères. De longues semaines d'adaptation réduites à néant. D'ailleurs, elle n'était pas assez futé pour comprendre ce qu'il c'était passé, pourquoi elle avait atterrit ici. Et cette ignorance avait rendue démesuré sa panique.

Sa respiration redevenait calme alors que le bruit de pas feutré se fit entendre dans la rue sombre. Bahal quitta sa posture de chaton apeuré pour se remettre à quatre patte, le buste très proche du sol. Une voix résonne... un homme... humain.. sang... L'estomac de la créature se mit à se tordre. Tout son corps réclamait de la nourriture, c'en était atroce.
En s'approchant, l'homme allait dépasser la benne, alors la bête recule lentement, sortant de sa cachette mais la ruelle était très sombre. Bahal rampait comme une araignée, il n'y avait rien d'humain dans sa gestuelle.

L'inconnu ne pouvait percevoir que cette forme noire, ce motard cintré dans une tenue collant à ce corps anorexique. Le reflet du casque était malsain... quelque chose derrière cette vitre tintée.. homme? Femme peut être? En fait, la créature est tellement maigre qu'il était presque impossible de le déterminer.

La bête gronde du fond de sa gorge, et respire bruyamment..faim... faim... si il fuit.. peut être qu'elle puisera dans ses dernières forces pour le rattraper.. si il s'approche encore.. ce sera bien plus facile...

L'entité approchait... doucement. Son regard feu fixait devant lui, son apparence humaine était stable... Il devait faire attention à ce qui se passait autour de lui... Ca pouvait être mal fréquenté. La respiration de la bête était tel qu'on aurait penser à une climatisation mal ventilé, c'était pas discret dans une allée sans fenêtre. Lorsqu'il arriva aux niveaux de la benne, les bruit de part disparurent. Jeuvodent resta fixe un instant, localisant la position de la créature étrange qu'il avait vu. D'un coup, il déplaça la poubelle sur le coté et pu de nouveau voir la créature. Il se rapprocha d'elle, tel l'enfant du pauvre toutou abandonné.

"Salut... je ne vais pas te faire de mal" Fit il s'approchant doucement en s'accroupissant petit à petit. Il avait compris de par l'essence magique qu'elle dégage que c'était loin d'être humain... elle était maigre... Probablement pour ça qu'elle semblait avoir faim.

"Tu as faim ?... je peux t'aider à manger ?"

Il tendit la main, pour tenter de rassurer la créature qu'il avait en face de lui. "Je ne te veux aucun mal" La voix était clairement forte mais douce. L'entité dégageait une aura naturelle de puissance. La créature devait ressentir celle ci dans son organisme. Comme une douce chaleur qui nous entoure. "Allez... viens par ici, je vais te trouver à manger..."

Il était tout de même sur ces gardes. Elle pouvait aussi répondre de façon négative...

L'inconnu continuait de s'approcher... Était-il inconscient? Ou complètement l'inverse... C'est vrai qu'ici, Bahal n'avait pas encore son profil de tueur en série. Même si c'était le cas, quelqu'un qui vient du futur n'était pas forcément au parfum. Qu'importe car la Bête elle, ne se préoccupe pas spécialement si cette personne est assez dingue ou non pour s'approcher d'un prédateur affamé.
La voix forte mais douce avait quelque chose de rassurant. Il lui parlait sur le bon ton pour ne pas l'énerver assurément.
Mais parler était une chose tout autre, il aurait pu chantonner, le résultat serait le même. Simplement parce que la créature en face de lui ne comprenait aucune langue. Et c'est fort dommage car si Bahal avait saisit qu'il voulait l'aider... peut être que cela aurait été plus simple...

L'homme s'accroupit lentement devant la chose, qui pencha la tête sur le coté, se demandant bien ce qu'il faisait. Il fallait l'avouer que c'était la première fois qu'un "humain" faisait ça devant la Bête. Surtout sans éprouver de peur, ou autre sentiment violent.
C'est vrai qu'il dégageait une certaine chaleur, de la puissance même. Mais à liberty City, Bahal c'était habitué aux auras des supers. Cela n'allait pas lui imposer plus de respect vis à vis de cet étranger... juste de la méfiance..
Mais dans sa tête : ça reste un quartier de viande sur deux pattes.

D'ailleurs... il lui tendit la main.
Bahal pencha sa tête, de l'autre coté et se redresse lentement, quittant sa posture au ras du sol insecte, mais restant à quatre pattes... La Bête s'approche un peu... renifle bruyamment.. ça ne sentait rien.. bizarre... Mais... ce bras tendu... bras égal viande... égal sang...
La chose tendit sa main osseuse en direction de celle de l'homme...

Et d'une rapidité inattendue et force inhumaine, Bahal saisit le bras en y plantant des griffes noires et tira de toute ses forces pour arracher le membre ... et prendre la fuite avec dans le dédale des rues.

Le bras s'arracha, ce n'était qu'un morceau d'essence... rien de grave, il en forma un nouveau alors que l'autre tomba en centre, son apparence humaine n'est pas matériel... purement onirique, et la bête s'en rendit rapidement compte quand le bras du tueur tomba en cendre.

Jeuvodent sauta utilisant de feu sous ses pieds pour passer devant elle, la créature arriva rapidement et le percuta. Il resta figé cette fois, prêt à encaisser le choc et la main attrapa celle de la bête.

"Hey... attend calme toi... je ne te veux pas de mal" Il restait calme et nullement effrayé, il ne voulait pas affronter cette bête, juste comprendre ce qu'elle était... et ce qu'il pouvait faire pour elle... elle avait l'air d'avoir faim. Il la tira contre lui et la pris contre son torse musclé.

"Allez, calme toi" Le deuxième bras caressait le dos de la créature. Il n'avait aucune idée de ce à quoi ressembler l'intérieur, il la voyait comme un enfant voit un petit chaton. "Je vais te donner à manger..." Il ne desserra pas la poigne sur le bras. Il voulait faire attention à ne pas la laisser fuir, elle pouvait se faire du mal à elle même et autres à courir comme ça sans s'arrêter.

"Je ne te veux aucun mal..."

Bahal prenait la fuite en emportant le bras, quand celui-ci se désagrégea immédiatement en un tas de poussière. La surprise frappa la créature qui pendant sa course regarda sa main..vide, elle ne tenait plus rien et avait une odeur de cendre encore chaude.
Avant même de penser à quoi que ce soit, la Bête percuta violemment un obstacle qui n'était pas sur sa trajectoire quelques secondes auparavant. C'était l'homme... il l'avait rattrapé avec une aisance stupéfiante.

Il lui saisit la main, lui parla encore avec une voix calme, mais cela semblait ne pas faire effet, simplement parce que la Bête n'était pas en condition d'écouter: elle se mit à gesticuler en grognant dans tout les sens quitte à se faire mal à la main, capable de se blesser pour fuir.
L'inconnu tira le motard contre lui, espérant calmer la créature avec des gestes tendre. Lorsqu'il lui caressa le dos, il pouvait sentir des formations osseuses, comme si les muscles étaient assez atrophié pour laisser la colonne vertébrale et les côtes ressortir.

Malgré ses douces attentions, la Bête était trop paniqué. La dernière fois qu'on l'avait attrapé, c'était pour la crucifier dans une cave du Vatican. Souvenir si traumatisant que la créature n'était pas capable de faire la différence entre "attraper" et "câliner". Ce qui provoqua une sorte de furie chez la Bête, se démenant davantage malgré ces mots.. cette voix et cette chaleur.

Bahal prit alors soudainement des appuis au sol, plia ses jambes et fit un bon pour tenter d'assommer l'homme sous le menton, puis fit un autre bon... un saut en arrière rotatif, dans le but d'arriver coincer la tête de l'inconnu entre ses jambes, toujours avec son bras prit.
Dans cette posture peu confortable, la Bête continua de s'agiter férocement, quitte à donner des coups pour se faire lâcher la main et fuir... car de toute évidence, cet étranger n'est pas comestible

Elle s'agitait... sauvage... traumatisé et maigre... elle était dure dans le dos. Jeuvodent reçu un violent coup à la mâchoire et elle tentait encore de s'agiter, mais le bras teint bon. Il la tira brutalement au sol lui tomba dessus en l'écrasant de son poids. Le casque vola sous l'impact.

Le regards se posa sur la créature.... pauvre créature affamé... décharnée... défiguré... Il lui sourit

"Pauvre créature..." fit il dans sa langue natale proche d'un russe avec d'autre consonances slave. Douce et sauvage, il ne prenait aucun ton.

"Vous avez du vivre une vie difficile..." Il se releva, le bras n'avait pas lâché le sien. Il la fixait, un regard sauvage et doux pourtant. "Je peux t'aider petite créature... je ne te ferais pas de mal..."

Quand bien même elle ne le comprenait pas, ses gestes n'étaient en rien violent. Il caressait maintenant la tête desséché de la créature. Il remarquait qu'elle s'agitait encore un peu. Il ne lâchait pas le bras. "Si tu as faim... suis moi... j'aurais de quoi te nourrir... " Il lui caressa la bouche du bout du doigts. "Tu as faim de sang n'est ce pas ?" ... La créature avait arraché son bras, et vu les ligaments à la bouche, elle aurait du mal à lui dévorer le bras... c'était donc le sang qui l'avait intéressé.

"Viens" Il se redressa et aida la créature à se relever.

Malgré ses efforts pour se démener, pour fuir, la Bête était en infériorité de force. Trop maigre, trop affamé, face à l'homme imposant de deux mètres qui lui tenait le bras fermement. Le seul moyen de s'en débarrasser serait de s'arracher son propre bras... vu comment Bahal le tordait, il en serait capable... mais n'aura pas le temps de vraiment y penser car l'inconnu tira brusquement au sol le corps du motard anorexique et ce. Le choc fut assez brutal, au point que le casque se déchaussa de sa tête..et roula quelques mètres plus loin.

Bahal n'avait pas vraiment d'attache envers cet objet, il était juste pratique. C'est pourquoi, la Bête n'y prêta aucunement attention à ce que sa tête soit à découvert. Dévoilant son faciès à cet étranger audacieux, ses yeux blancs aux cernes morbides fixait le responsable avec aucun amitié dans le regard.
Les joues, le nez.. tout était creusé par la faim, il n'y avait presque plus de chair sur ce visage déformé par la famine. Les yeux immenses aux rétines blanchit par les carences étaient alerte. Les cheveux noir étaient d'une crasse incroyable, dégageant une puanteur nauséabonde du surement à la transpiration sous ce casque jamais retiré. La peau était d'une blancheur cadavérique couverte de crasse également. Et cette bouche... A peine entre-ouverte, tenues par des ligaments noirs fait pour la clouer. Seul du liquide pouvait atteindre la gorge de la chose. La peau au niveau des attaches était à vif. Des traces de griffures les entouraient, comme si la créature avait tenté de se les arracher elle même.

A force de se débattre pour rien, et aussi étourdie par la chute la Bête se fatigua. Le manque de vigueur se ressentit déjà, et finissant par se faire une raison, la Bête se montra juste très agressive en soufflant bruyamment comme le font les buffles prêt à la charge. Le dos rond comme les mauvais chats prêt à attaquer.

C'est triste, mais la Bête ne comprenait vraiment rien. Mais fatiguée de se débattre, elle était plus disposer à "écouter" l'étranger. C'est vrai. Il n'était pas effrayant... ni agressif... mais la Bête ne comprenait vraiment pas ce qu'il attendait d'elle. Il lui caressa la bouche... et heureusement pour lui que les ligaments étaient solide, Bahal n'aurait pas hésiter à dévorer son doigt jusqu'à la moelle.
Il l'aida à se relever en tenant son bras. Il attendait peut être une réponse ? La créature répondit uniquement par un froncement des sourcils et un souffle fétide. Elle tenta quand même une sorte de coup de patte, mais c'était si mollasson qu'il pu esquiver ça sans problème. Un son sortit du fond de sa gorge, comme le cri d'un zombi ne pouvant parler. Macabre... Elle recommence à tenter de le frapper, mais sans panache. Le "cri" se fit encore entendre. Finalement, la Bête fini par se calmer. Mais son regard était encore très très mauvais.

Il ne lâchait pas ce bras mais ramassa le casque qu'il lui rendit, sans lui remettre. Il la tira contre lui et le feu souffla sous ses pieds alors qu'ils décollèrent dans un éclair de flammes qui quitta la ruelle déserte. Le vol fut relativement court, Jeuvodent avait faim aussi... et cette bête serait une aide à ses faims. Il vola plusieurs centaines de mètres, puis 2 ou 3 km, il gardait la plage en vue, il avait dormi, mais il avait faim... il devait trouver un jeune super encore trop jeune pour user ses pouvoirs...

D'ailleurs, l'odeur l'attira, un entrepôt abandonné... ou pas, il y avait de la lumière, une ferraillerie, des armes... Un trafic de voiture. Jeuvodent se posa non loin de l'entrée, la bête toujours dans ses bras.

Autour d'eux, un groupe d'homme armé venait de voir atterrir ces deux là... le regard éberlué, l'odeur du super n'était pas parmi eux, mais dans l'entrepôt.

"Mange" fit il, son regard resta fixe sur l'entré de l'entrepôt et il lâcha la bête confiant dans son choix.

Il laissa la bête avec les hommes et entra à la recherche de sa proie. La cible était leur chef... quel hasard... on apprend à contrôler un pouvoir à déjà on pense pouvoir conquérir le monde. Il entra directement, deux armes pointées sur lui. L'entité souriait avide. "Enfin.... de la distraction..." Il s'enflamma et chargea directement le chef, la main tendu droit sur le visage de celui ci. Il lui écrasa la glotte et le teint devant son visage. Le rituel de l'absorption commença; Il dévora la magie de l'homme rapidement. Celui ci se débattait, mais face à l'entité affamé, le repas fut vite consommé.

Il le relâcha à la limite de la mort, et le laissa tomber. Il sortie de l'entrepôt pour voir si sa nouvelle compagnie avait trouvé son repas ?

Bahal regarda le casque que lui tendit l'inconnu.. et s'en saisit pour l'enfiler de nouveau. Ce n'était pas une question d'apparence, mais il détestait la lumière, et la vitre teinté était très utile pour les atténuer. Mais le casque à peine remit, la Bête se retrouva dans les airs. Apeurée, la Bête s'agrippa à Jeuvodent de toute ses forces et passa même ses jambes autour de sa taille.
Ainsi scotché tel un morpion sur l'élémentaire, Bahal ne devrait pas risquer de tomber.
Sous la vitre, ses yeux étaient grand ouvert de panique. Cela faisait des siècles que la créature n'avait pas vu la terre vue du ciel... Malgré cet air de déjà-vu, la peur de chuter était très présente.

Le trajet dura quelques instants. On ne peut pas vraiment dire que la Bête pue apprécier le voyage au mieux. Mais l'atterrissage se présenta comme intéressant... En effet, l'homme se posa, lui et la Bête au beau milieu d'un groupe d'humain...
Il relâcha son étreinte sur la Bête, qui avait les yeux rivés sur la personne la plus proche... un humain.. normal cette fois.. humain.. viande... sang...
Bahal n'exécutait aucun ordre. Sauf celui de son estomac... Puisqu'il était impossible de dévorer l'inconnu, la frustration - voire fringale démesurée - allait se tourner évidement sur... ce qu'il y avait de plus proche et de consommable. Bahal entra dans une sorte de rage immédiate, rassemblant ses toutes dernières forces pour se ruer vers les humains.

Lorsque L'inconnu revint là où il avait laissé la Bête, il n'y avait plus grand monde en vie. La visière relevé, au dessus d'un des cadavres avec la jugulaire coupé, le sang s'élevait comme part magie vers la bouche à peine entre-ouverte de Bahal qui bu..bu..bu... Il restait encore un cadavre non pompé. Même procédé, elle tranche le cou et boit.
Quand ce fut terminé, l'étranger était encore là... se montrant toujours aussi méfiant et un peu plus en forme, la Bête gronde.. mais n'attaque pas... C'est vrai... il l'avait amené devant un groupe d'humain et ne l'a pas déranger pour les tuer et les vider de son sang...
Elle pencha la tête sur le coté, debout, bossu mais méfiante... il attendait quoi de tout ça ?

Bahal s'approche en humant l'air autour... Il avait peut être encore à manger... ?

Jeuvodent souriait à en la regardant manger... brave créature, elle était en effet un peu sale, mais avec ce qui semblait lui bloquer la bouche, c'était normal...

L'entité s'approcha, toujours sous sa forme matériel. "Vous avez l'air d'avoir mal..." Il resta à bonne distance tout de même, il ne voulait pas qu'elle se sente oppressé. Les hommes armées qu'il avait purement ignoré durant qu'il dévore la vie du chef sortir, arme au poing, d'abord pour faire feu sur les deux êtres, mais en voyant le carnage, c'est une fuite rapide qu'ils voulurent entreprendre.

Jeuvodent se retourna et lança son arme sur l'un qui fut tranché en deux sous la puissance du coup, l'autre courus rapidement mais l'élémentaire fut bien plus rapide, la poigne au tissu se fit. Il n'avait pas de pitié pour cette race, il l'avait consumé pendant des années... Si il était là, c'était pour préserver cette race de son extinction, tuer cette raclure ne serait pas... contrariant pour lui...

Il ramena l'humain à Bahal et brisa le genou d'une torsion pour empêcher l'humain de fuir. "Mange" fit il en le jetant à ses pieds. "Je connais encore d'autres endroits pour te nourrir... alors reste..."

Jeuvodent entendit un gémissement, l'humain qu'il avait tranché en deux de son arme rampait malgré qu'il lui manque le bas de son corps... Bahal ferait le ménage...

L'entité entra dans l'entrepôt, et une explosion pulvérisa l'intérieur, ne laissant que métal fondu par endroit... Jeuvodent désirait réaménager cette endroit... un petit coup de propre serait des plus au points... Il ne lui fallut pas bien longtemps, les tôles avait été lavé et chauffé à blanc, il avait aménager un étage avec une chambre, atteignable uniquement en volant ou en grimpant au mur. Le bas ressemblait à un grand terrain vide où on pouvait s'entrainer et se dépenser. Une fosse donnant sur les égouts avaient été faite pour répondre à un besoin de fuite, il aménagea une salle de bain toute d'acier fondu, fonte, fer, c'était un design particulier, mais au moins, il y aura possibilité de se laver... En dessous de la chambre, qui était vraiment proche du plafond, il aménagea une autre chambre, un lit avec un matelas abandonné mais encore robuste. L'entrepôt était vraiment une bonne décharge, Bahal pourrait dormir ici à sa guise.

Jeuvodent ressortie après un bon moment, presque une heure entière à réaménager... Il ne savait pas si son compagnon était encore là, mais il aurait aimé lui montrer l'intérieur.

Bahal regarda la scène, un peu perdu ne sachant pas vraiment quoi faire. L'inconnu lui ramena un des deux déserteurs, et lui parla encore.. "mange"... c'est bizarre il disait ça à chaque fois que eux deux se trouvaient prêt d'humain. Le rapprochement était fait mais pas vraiment encore assimilé. Quoi qu'il en soit, la Bête recommença son rituel sur l'homme encore agité, l'égorgeant vivant pour aspirer le sang entre ses lèvres desséchées.
Et en effet... pour le survivant au membre décapité, la Bête se rua sur lui pour l'achever.. à sa façon... Il ne restait maintenant que des cadavres secs. Il faudra surement s'en débarrasser, mais ce n'était pas dans les habitudes de la Bête, en général la police faisait le ménage derrière...
Il restait un peu de sang sur le godron... Dans un élan démontrant toute l'étendue de sa faim, Bahal se pencha sur le sol répugnant et aspira tout ce qu'elle pouvait.

L'inconnu se dirigea à l'intérieur de l'entrepôt. Il y avait à manger encore dedans? Car oui maintenant la Bête se faisait une addition purement primitive dans sa tête : inconnu bizarre + "mange" + humains = sang.
Mais à l'intérieur, une explosion résonna. La Bête sursauta de peur et prit la fuite vers un mur pour y ramper et se retrouver à ramper au plafond... Mais que faisait-il? Il n'y avait pas à manger? Pas de sang? Non... L'homme fondait la tôle présente, le métal aussi, pour les reforger sous forme d'objet plus ... utilitaire. La notion de foyer, de maison était inconnu pour la Bête, et forcément, ne comprenait rien.
Depuis son plafond, elle le suivait, à l'abri de la chaleur et des explosions, même si à chaque bruit un peu fort, la Bête se recroquevillait.

Au bout d'une heure, il ressortit.
Bahal était restée à l'intérieur. Descendant du plafond pour inspecter ces trucs bizarres que l'étranger venait de faire... les renifler ... ça sentait le brûlé, c'était désagréable. La Bête posa sa main sur un "meuble" fraichement fait, et se brula à travers le gant.

L'entité soupira quand elle se brula, elle avait apparemment pas la notion de chaleur ?... Il sourit tout de même, et l'attrapa de son bras vigoureux au bras brulé. Il retira le gant sur la main décharnée et brulée.

"C'est chaud..." Il posa sa main qui était étrangement fraiche sur celle de la bête. "Fais attention..." Il la tira contre lui et la tira jusqu'à l'étage qu'il avait prévu pour elle, un matelas avait été poser sur la tôle maintenant froides, des sacs, des coussins, sales pour certains, défoncer pour d'autres étaient également poser là. Un nid douillet avec ce qu'on peut trouver... Il la posa sur le lit et la laissa dans le lit pour atteindre son étage, dans son étage trônait un lit sans matelas de métal en ardent, des tôles encore mal formé, car ressemblait plus à un taudis qu'à une chambre, et bien que ce fut la plus grande salle, pour lui, c'était un bon endroit pour se reposer et retrouver son apparence élémentaire sans la mettre en danger.

Il atterrit tranquillement et se remit au travail dans ses tôles, pour lui, il pensait qu'elle avait assez mangé... si elle avait encore faim, elle saurait lui demander... Il installait un grand lit, ardent, pour son plan élémentaire c'était suffisant. C'était une véritable fournaise dans son étage. Il sentit une nouvelle odeur de magie... c'était elle... Il laissa son travail et retourna à l'étage et se mit à rechercher l'odeur de magie de son compagnon "Mange" fit il à nouveau, il allait lui donner à manger encore... Si elle se chargeait en magie...c'était qu'elle était loin d'être pleine puissance. Il pourrait la nourrir... encore. Pas forcément de sang humain... Il sourit, il savait comment il pourrait lui faire plaisir. Il la retrouva et l'attrapa par le ventre pour l'emporter vers un nouveau lieu... pour qu'elle puisse repaitre encore en cette nuit brésilienne...

Il refroidit sa main comme il pu. En attendant, la Bête faisait un son de chien mécontent et un peu pleurnichard. L'homme la force à le suivre à l'étage, e la posa sur un lit de fortune avant de repartir, seul cette fois.
Pendant de longues secondes, la chose resta accroupit sur le lit, la tête penchée et le regard fixé sur l'entrée, comme si elle s'attendait à ce qu'il revienne avec un cadavre, ou mieux, un humain bien frai. Mais rien. Ou plutôt, les mêmes bruits qu'avant... Bahal couina et se mit à marcher sur le lit en rond, à quatre patte. Après plusieurs tour sur elle même, elle tata le tissu.. c'était confortable. Mais il était trop tôt pour elle pour dormir. Animal nocturne, elle ne sentira le sommeil arriver que dans quelques heures.
En attendant, sa faim était toujours présente. Mais c'était une habitude à la longue... le sang ne pourra jamais satisfaire ses besoins nutritif complet.

Bahal sortit de sa chambre, et rôda dans l'entrepôt. Et finalement trouva quelque chose... des rats. Qui dérangé par les explosions et la chaleur, sortaient de leur cachette pour changer de domicile. La Bête les fixa... et les attrapa pour leur faire subir le même sort que ses précédentes victimes.
Mais c'était bien maigre...

L'homme retrouva la Bête, et lorsqu'il prononça le mot "mange" elle réagit. S'approchant lentement de lui pour la première fois.. mais toujours méfiante en rampant très proche du sol, en couinant. Oui c'était "mange" qu'elle voulait, encore...encore... quitte à le suivre, outrepassant sa méfiante instinctive et primitive.. prête à tout pour remplir son estomac.
Il l'attrapa par le ventre. Bahal n'aimait pas qu'on le touche et se débâtit encore, en grondant du fond de sa gorge.

L'entité quitta de nouveau l'entrepôt, dans un vol bruyant, il prit de la hauteur, Brésil... pays des nuits activent... mais aussi pays du Carnaval et des fêtes... fêtes = Nourriture... mais aussi industrie... Jeuvodent repéra une industrie d'abattoir et de traitement des animaux... une multinational qui avait posé là une belle petite mine d'or pour exploiter les brésiliens à préparer leur viande. Hmm... viande = sang. Il se posa sur le toit, c'était un fabriquant de boudin à la chaine... du porc mort broyé et vidé partout. Des cuves de sang en permanence. Les salles étaient sous contrôle sanitaire, mais avec une bête comme Bahal... il risquait d'y avoir un ou deux cheveux dans le boudin. Jeuvodent tenait la bête danses ses bras. Il attrapa son casque et lui arracha, il tira sur la fermeture en la tenant par le col de sa veste. "Mange" Il la fit tomber de la combinaison dans le bassin de sang.

Lui alla se mettre sur une chaise, observant la scène. Elle avait là de quoi faire un festin...

Un bruit de pas se fit entendre. Le vigil n'eut pas le temps de crier sa surprise que déjà Jeuvodent l'attrapa à la gorge au point de l'étouffer le jeter dans la cuve de sang avec Bahal. "Mange" fit il sur un ton ferme. La créature avait de quoi s'amuser... mais Jeuvodent voyait bien qu'elle avait la mâchoire bloqué... mais il ne pourrait pas se permettre de lui retirer sans qu'elle ne soit assez forte pour y survivre.

Il la fixa depuis le haut de la cuve et pointa son doigt vers lui "Jeuvodent"

Le bâtiment où il amena la Bête dégageait une odeur bien... familière... En voyant la cuve sanguinolente, elle se figea, les yeux exorbités, presque prêt à sortir de leur orbite. L'homme lui en profita pour lui retirer brusquement le casque. La lumière de la salle l'aveugla et elle se débâtit encore. Malgré cela, il réussit à tirer la fermeture et lui retirer la combinaison. Bahal se défendait, très réactive au contact, la toucher émergeait de trop mauvais souvenirs, notamment aux mains et au visage. A force de bouger, cela rendait finalement le déshabillage plus simple : le vêtement déchaussé de ses épaules et de ses bras, retomba sur ses bottes qui, avec le poids de la combinaison finissent par glisser aussi. Et comme Bahal gesticulait toujours, celles-ci finissent de tomber au col avec le reste.

Au dessus de la cuve et une fois à nue, il la lâcha. Bahal fit une sacré chute jusqu'au liquide.
Immergé dans son unique moyen de subsister, la Bête devint carrément folle d'appétit et se gava, avalant le sang en continu, presque frustré de ne pouvoir gober tout ça dans des proportions énorme, elle devait se contenter d'un filet de sang.
L'inconnu jeta dans le bassin le gardien, qui finira comme les autres dans ce joyeux spectacle macabre couvert de cri et de craquement d'os. Bahal tuait ses victimes très vite, mais à la fois maladroite... en gros : c'est efficace mais vraiment pas propre du tout.

A force de patauger la cuve pleine, le corps de la chose était rouge sang. Et d'en boire en énorme quantité depuis si longtemps redonna un peu de couleur à ses yeux blancs, ceux-ci devenait bleu-ciel. Mais aucun autre changement notable sur sa morphologie si.. squelettique... homme ou femme.. Bahal n'était une femelle par l'absence de chibre entre ses cuisses. Mais son corps si creusé et osseux n'avait aucune référence féminine.
De ses cheveux trempés coulait du sang emportant avec eu un peu de crasse, rendant l'apparence de la Bête vraiment répugnante.

Elle boit, boit boit boit boit..encore..encore.. vomi même à boire à s'en rendre malade.
Sa tête dégoulinant se tourna vers l'inconnu qui la fixait tranquillement. Il se pointa du doigt et dit un nouveau mot. Son prénom. Mais c'était un mot qu'elle n'avait jamais entendu. elle pencha la tête sur le coté. "MMmmm ! mmm!" la Bête se remit à boire encore, mais au bout de quelques litres vomi de nouveau. Son estomac était plein, mais étrangement cela ne semblait pas suffire.
Réalisant qu'elle ne pouvait plus rien avaler, elle remonta en rampant sur le mur, désarticulée. Se dirigeant très lentement vers l"homme. Il l'avait nourri comme elle me^me n'aurait pu le faire après des heures de chasse. "mmm..."

Jeuvodent lui attrapa d'une main le bas de la mâchoire et regarda les liens qui la bloquait. Des Liens solides et pas mobiles. Il pourrait lui fondre aux moins l'acier... mais elle aurait un coup de chaud. Le regard noir restait fixé sur les clous, deux vilains crochets.

Les deux doigts firent travaillé le crochez dans la lèvre.

"Je peux te retirer ça... mais tu aurais mal quelques instants... ça abimerai ton jolie sourire." Sourire décharné de la créature, mais lui voyait bien qu'elle souffrait. Elle était nue face à lui, mais était nullement dégouter, il n'avait aucun attrait pour un corps humain décharné... Il posa deux doigts sur un crochet et une chaleur intense chauffa tout le clou dans le mouvement de chaleur il tordit le crochet le rendant droit. Cela ne retira pas le crochet, mais elle avait plus de mobilité avec un coté. Elle s'était débattu à cause de la douleur.

"Calme..." fit il d'une caresse de sa main libre sur la tête. Il attrapa l'autre coté et fit fondre le bas pour tordre le deuxième clou qui libéra le coté droit de la mâchoire. La créature se débattit plus fort. La douleur du fer chaud si près de sa bouche devait être bien difficile à apprécier. Jeuvodent lui attrapa alors la glotte d'une main ferme et forte. On aurait pu penser qu'il était sur le point de l'agresser. Mais la main qui attrapa le crochet malgré les coups de griffes qu'elle faisait le fit fondre au point de la brulé aussi. Le métal diffuse trop bien la chaleur... Peu importe, il était trop tard pour s'arrêter. La Bête n'appréciait pas du tout... mais d'ici un instant ...

L'argent fondit et le crochet se brisa de part et d'autre libérant d'un coup la mâchoire de la bête. L'entité la ramena au cadavre du vigile vidé dans la cuve. "Mange" fit il en la relachant dans la cuve, le bras couvert de griffures, de plaie, de bleu, elle avait griffé et frappé fort. Il soupira, la lame aux bras trancha en deux le corps laissant se répandre encore un peu de viande ensanglanté.

Elle s'était débattue de toute ses forces, lui griffant et lacérant le bras. C'était à se demander comment lui avait fait pour la maintenir au mieux sur place. Il fini par la bruler involontairement. Un cri étouffé ce fit entendre. Les yeux de Bahal étaient rougit, elle pleurait, trop douloureux...trop de souffrance... comme cette fois où ils avaient ligoté sa bouche carnassière à coup de clous, de fils, d'eau bénite de fer chauffé à blanc... Sa bouche.. "la gueule du diable" comme disaient les prêtres du Vatican, ne devait plus jamais s'ouvrir...
La douleur des brûlures lui faisaient atrocement mal et peur, les fantômes du passé... Dans ses yeux se lisait un lourd fardeau, dans chacune de ses larmes la souffrance.

La bouche se libéra soudainement.
Bahal ressentit alors une autre douleur que celle de la chaleur, douleur musculaire et osseuse. Sa mâchoire était ouverte... mais elle n'arrivait pas a la refermer, et pendant ce temps là, l'inconnu la tirait vers la fosse. Bahal croisa du regard le cadavre flottant... puis scindé en deux par l'entité.. Soudain, la Bête se rua sur la chair humaine en poussant des hurlements terrifiants qui résonnaient dans toute la salle, comme une euphorie violente, aussi violente que ces griffes qui se plantent, déchirent, dépècent. Et c'est dans une souffrance marqué sur son pauvre visage décharné qu'elle croqua la chair, et mastique. Les larmes ne s'arrêtent pas. C'était si bon de manger enfin ! Et si douloureux pourtant...
En quelques minutes il ne resta que le cadavre et quelques organes indigeste tel que l'estomac et les poumons. Bahal tremblait, à la fois de souffrance et d'émotion... Elle avait trop manger, son estomac c'était trop rétrécit depuis des années de jeûne et ne pouvait même plus contenir la ration dont elle avait besoin pour vivre.

Elle remonta rapidement la fosse. Et, face à lui, elle s'avance sur ses quatre pattes lentement... doucement... toujours larmoyante... et se frotta à ses pieds.

elle se frotta à ses pieds comme un chien à son maitre. Jeuvodent caressa la tête de la femme, du sang plein la main, il le fit s'évaporer en un rien de temps. De son autre main il pointa la cuve dans laquelle il pulvérisa une rafale de flammes de blanches évaporant tout dans la cuve, même une cendre ne resta pas.

Il fixa la créature et lui sourit. Il prit contre lui et la tira par le bras.

"Viens" L'entité attrapa la bête toujours nue, il la tira, ferme mais sans violence. Il la tira jusqu'à une cuve vide dans une autre sale, des porcs égorgée pendu partout dans la pièce. Il attrapa une lance à eau pour la remplir. Cette créature puait la crasse, le sang, la souillure... le moisi aussi... elle aurait donné des relans.

L'eau était fraiche, mais la main de l'élémentaire dedans la fit à température ambiante en un instant. Jeuvodent regarda la créature. "Si tu veux Mange, d'abord Lave !" De son bras ferme, il la tira vers le bassin et là, se jeta dedans en la tenant fermement, l'entrainant dans sa chute. L'eau était bonne et bien qu'elle se débatte, il la tenait, sa main de libre lui attrapa sa chevelure et lui plongea la tête dans l'eau. De l'eau ne suffirait probablement pas, mais il avait penser à prendre l'éponge de la plonge. Au moins, il pourrait la nettoyer plus... efficacement. Malgrés que la créature se débatte, il laissait son enveloppe matériel se faire déchirer, lui, travaillait à retirer les traces de crasses et de sang... Elle en était couverte de partout...

Lorsqu'il la plongea dans l'eau, la réaction de la Bête fut immédiate, bien que prévisible. Se débattant avec bien plus de force cette fois pour s'extirper du bassin. Mais même après avoir été rassasier, l'homme était plus fort, sa poigne était tenace. Il ne semblait pas souffrir des coups de griffes qu'il prenait.
Il plongea sa tête sous l'eau, et le geste déplut encore d'avantage. Instinctivement, des branchies se dessinent dans le coup de la femelle en colère. Folle de mécontentement, ou simple peur de l'eau ? Qu'importe, il comptait bien la décrasser coûte que coûte. Et pour la maitriser, il eu une idée simple, mais il fallait d'abord réussir à.. viser. Et la furie qu'il tenait au bout du bras n'allait l'aider en rien. D'ailleurs, elle serait capable de lui arracher encore un bras, et c'était un simple miracle que la Bête n'ai pas encore penser à le faire.

Il sortit une éponge et travailla à lui retirer un maximum de crasse en lui tenant le bras. La peau de la bête était très sensible tant elle fut fragiliser par les carences et absences de graisse. En réponse à ce geste, Bahal ouvrit une gueule incroyable où sa dentition humain se transforma en quelque chose d'effrayant tel que des lignes de crocs acérés des canines sur-développées en haut et même en bas.. puis mordit l'homme.
Heureusement, il ne sentait rien... et était insensible à un effet qu'il ignorait encore...
Il mit alors son idée à exécution. Son bras tomba en cendre. Bahal tenta de fuir, il profita qu'elle se mit dos à elle pour lui attraper la peau du coup d'un geste bien ferme...

Et là. La Bête ne bougea plus...
Il la retourna vers lui, te pouvait enfin passer l'éponge sur sa peau. Bahal couinait comme un pauvre toutou puni, recroquevillé dans l'eau, tenu par le coup. Tremblante même... la femelle se laissa faire. La saisir par le coup était une très bonne idée à retenir surement.
En frottant, il pu retirer la noirceur de la crasse sur sa peau. Le plus gros que l'on pouvait faire sans savon. Elle était déjà plus présentable, et l'odeur semblait se diluer dans l'eau qui prenait une teinte sale.

L'entité sourit la voir plus calme. Il ne lachait pas ce cou et continuait à frotter la peau crasseuse.

"Tu es laide comme ça... tu ferais fuir les victimes les plus sales" La crasse la plus incrusté ne partait pas, mais elle avait au moins retrouver une bonne part de sa couleur blanche. Il la mit dos à lui et attrapa la lame, celle ci trancha d'un coup la longue chevelure qu'il jeta en dehors de la cuve. L'eau était encore bonne bien que sale et il frottait maintenant son dos d'une main forte. La crasse se décollait bien quand l'éponge était chaude. Elle se diluait aussi. "T'étais vraiment crade"

Il sortie de l'eau la tenant toujours bloqué à sa place, il pu attraper un détergeant. Il vida la bouteille dans l'eau, un truc hardcore qui dilué l'aiderai à retirer les dernières crasses incrustées. L'entité reprit le nettoyage, et du sang et de la crasse bientot ne resta presque rien. Finalement il la lâcha et lui montra la viande de porc. "Mange"

Elle venait de manger, donc elle se resalierai probablement de sang, sauf si elle avait conscience de l'hygiène et se nettoyait ?

Pour l'heure, il s'occupa de la combi et du casque qu'il jeta dans la cuve qu'il chauffa jusqu'à 100°, histoire de nettoyer tout ça à la vapeur et au détergeant qui dégageait des vapeurs de chlore et de sulfure. La combi allait sortir vraiment clean de se trucs. Par contre y aurai un coup de chiffon à passer dessus. Avec toute la crasse qu'il avait retirer, sa flottait... quand il y aurait plus rien... ça serait sec et ça glisserai seul.

Finalement, il retira casque et combi et les jeta à la créature. "On va rentrer, rhabille et mange proprement"

Il la relâcha enfin, et bien sûr la première chose qu'elle fit, c'est de sortir de l'eau et de se secouer comme un doberman mouillé. La Bête avait déjà une autre allure ainsi. La seule chose vraiment dérangeante désormais était sa maigreur, proche d'une anorexie morbide. C'était à se demander comment elle arrivait à bouger, ou a avoir la force de se débattre.
"Mange", voilà un mot qu'elle reconnait très bien maintenant. Derrière elle, des centaines de porcs pendu par des crochets. Elle s'avance... doucement parmi les rangés... exactement comme ferait un enfant au rayon de ses jouets préférés.

Cependant, elle était repu. Mais par gourmandise, elle mangea les morceaux qu'elle préférait, les plus tendres. Pendant ce temps, l'homme lui, nettoyait ses vêtements de façon plutôt..radicale. C'était pas plus mal, car cela réchauffait la pièce qui normalement était un fraiche pour conserver la viande.
Comme elle ne prenait que des morceaux modeste, elle ne s'était pas trop salie... enfin si, sa bouche et ses mains étaient pleines de sang. D'ailleurs sa machoire restait encore douloureuse, la mastication, et même avaler était difficile. Mais l'envie.. le goût de la viande.. l'aidait à surpasser tout ça.

L'étranger revint à elle en lui rendant ses vêtements. Bahal les sentis et fit une grimace, l'odeur ne lui plaisait pas vraiment... Mais il y avait trop de lumière dans la salle, alors le casque fut quand même enfilé malgré tout. Et tant qu'a faire, le reste aussi. La Bête mit du temps pour s'habiller, se trompant très souvent de sens, de trou etc... de même pour enfiler les bottes. En fait, elle avait apprit à s'habiller en regardant les autres. C'était maladroit, mais ça marchait.

Une fois revêtue, Bahal ne comprenait pas qu'il voulait rentrer. Elle le regarda... puis regarde les porcs... puis le regarde... puis la viande... Il fallait avouer que, maintenant libre, ça la frustrait de partir dans pouvoir tout manger. Même si elle ne savait pas vraiment la suite du programme.

Jeuvodent laissa la bête à son repas, il regardait les alentours pour trouver la viande à emmener, par chance, l'entreprise venait de recevoir les stocks... il y avait amplement de quoi faire. L'entité repéra un énorme freezer, il en vérifia le contenue... Viande à gogo... toute découpé, emballé et surgelé... de quoi nourrir son monstre pendant un moment. Il arracha le congélateur le sortie de la salle, retrouvant la bête il lui fit signe.

"Monte, on y va" il lui montra le dessus du congélateur et il le prit à bout de bras, prêt à y aller. Mais apperrement, la compréhension avait du mal à passer, il attrapa alors la bête par le coup et la mit dans le congélateur, dans la viande froide. Il bloqua l'ouverture pour éviter les chutes pendant le vol et s'envola par la porte de sortie. Le vol fut rapide, bien plus que l'allé, il avait plus très faim, il posa le congèle dans la chambre de Bahal et l'en sortie, en la tenant toujours par la gorge par sécurité. Il la posa sur le lit et montra la viande. Il ferma la porte et alla s'allonger sur le lit de la bête. Le soleil pointait le bout de son nez... Le sommeil allait gagné l'élémentaire qui n'était pas habituer à passer autant de temps. Il s'adapterai au rythme nocturne... La nuit avait été longue et même si il avait fait le nécessaire minimum pour sa créature, il avait encore beaucoup à faire pour qu'elle puisse le nourrir... Cette magie, elle pouvait déjà le nourrir, mais à peine. En tout cas, elle ferait un excellent convertisseur Vie = Magie... ainsi, il n'avait pas besoin de dévorer des "Supers"