Gods War
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Costumes moulants, pouvoirs phénoménaux, batailles épiques... Bienvenue à Liberty City !
 
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 Ravitaillement

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Joen
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MessageSujet: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyLun 27 Sep - 18:27

HRP: Voilà voilà, un petit rp libre à qui voudra. Que ce soit un super gentil, ou un super vilain. Voir même un super civil, ou peu importe. Voilà, n'hésitez pas à répondre si vous le souhaitez. Au bout d'un moment, si ce sujet n'est la tasse de thé de personne, je clôturerais mon rp en faisant partir mon personnage de ces lieux.

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Nouvelle ville, nouvelle vie, nouveaux vices et nouvelles vis? Enfin, plutôt tuyaux pour le cas.

Effectivement, voilà maintenant quelques jours que Joe errait dans cette nouvelle ville. Liberty City. Franchement, il n'avait pas à s'en plaindre. Le cadre était presque bucolique. Il s'était trouvé une vieille bâtisse désertée et avait investi l'une des pièces au quatrième étage. Il n'était pas le seul à squatter ce bâtiment, mais il préférait rester distant par rapport aux autres squatteurs. Il n'avait pas besoin de leur aide, ni d'autre chose d'ailleurs. Plus il serait distant, plus son secret serait préservé et du même fait, les scientifiques tenus à l'écart.

D'ailleurs, s'il voulait continuer à garder ce secret, il fallait qu'il vive. Et comme les temps étaient parfois durs, et surtout imprévisible, Joe aimait avoir une réserve de divers produits pharmaceutiques. Pour ne pas tomber à sec au pire moment possible. Et pour tout de même éviter ce genre de fâcheuse situation, le jeune homme avait décidé de visiter dès aujourd'hui son futur centre de réapprovisionnement. L'hôpital.

Le jeune homme avait l'habitude des hôpitaux depuis le temps qu'il rodait à l'intérieur pour trouver de précieuses denrées, nécessaires à sa survie. On était débrouillard où on ne l'était pas. Et, contrairement à ce qu'il avait pu penser plus jeune, on entre dans un hôpital comme dans un moulin. Le reste s'enchainait naturellement pour lui.

Il se présenta à l'entrée de l'hôpital et en franchit la porte automatique d'un pas décidé. Il portait ses grosses lunettes de motard et, caché derrière celles-ci, observait les alentours afin de repérer les points clés de ce nouvel hôpital. Quelques secondes seulement lui suffirent et il jugea intéressant de s'approcher du comptoir des hôtesses d'accueil afin de prendre ses renseignements et de voir un peu comment ce petit monde fonctionnait. Il était important de cibler les personnalités de quelques personnes d'un hôpital. Surtout s'il était appelé à passer souvent devant.

Joe: "Bonjour mademoiselle. Oh, madame? Non, vous me faites marcher."

Oui, même s'il n'aimait pas vraiment être social de la sorte, ou même draguer les filles (surtout que celle-là n'était pas vraiment belle) il savait comment manipuler certaines personnes pour parvenir à ses fins. Les nombreux films visionnés étaient plutôt utiles à ce niveau là. Et puis, il fallait bien avouer que les gens étaient crédules. Trop crédules. Ils devraient se méfier. On fait confiance et on se retrouve cobaye, enfermé dans un laboratoire à subir des test désagréables à longueur de journée.

Joe: "Dites moi, je suis embêté. C'est mon premier jour aujourd'hui et je ne sais plus où sont les vestiaires. Pourtant, la cadre me les avait montré, mais j'ai oublié."

Il avait même l'expression gênée qui allait avec la panoplie du nouvel employé un peu tête en l'air. Par chance, même s'il n'en avait pas fait son métier, il était assez bon acteur. Après tout, la survie méritait tout les efforts et entrainements du monde.

Standardiste: "Hi hi. Oui, c'est là-bas, au fond à gauche. Vous prenez l'escalier et vous serez devant la porte. Vous vous souvenez du code?"

Joe: "Bien sûr que je m'en souviens..."

Devant l'expression intéressée de la jeune femme, il comprit que celle-ci attendait une réponse plus explicite, comme le code en question. Une sorte de preuve qu'il n'avait pas oublié.

Joe: "Mais je garde cela pour moi. Vous seriez capable de venir dans les vestiaires des hommes juste pour vous rincer l'œil."

Quand Joe jouait un rôle, il pouvait être une personne très sociale. Blaguer, sourire et faire des sous-entendus compris de ses interlocuteurs. Mais évidement, cela ne marchait que quand il se savait jouer un rôle. S'il devait être naturel, il n'arrivait pas à être aussi sympathique, et encore moins à être dans la réciprocité.

Il partit donc en direction du vestiaire sus-cité et regarda un homme en train de réparer une prise dans le couloir. Il regarda en particulier son badge. Joe était rodé à la déambulation dans ce genre de milieu, en terrain inconnu. Du moins, inconnu, plus pour longtemps.

Une fois le vestiaire en vue, Joe attendit quelques instants, caché derrière un mur, qu'un employé entre dans le dit vestiaire. de sa position, il n'avait pu voir le code, mais qu'importe? Il s'approcha lentement de la porte, marquant quelques pauses et se tint devant elle, sans bouger.

Son plan porta ses fruits puisque l'employé ressortit bientôt, en tenue d'infirmier. Joe fit mine de s'avancer vers la porte au moment même ou l'infirmier quittait le vestiaire. C'était une convention internationale que l'on garde la porte du vestiaire ouverte pour un collègue venant juste d'arriver au moment où l'on sortait. Et le jeune homme se servait souvent de ces non-dits qui résultaient du bon-sens.

Mais tout de même, l'infirmier le regarda étrangement. Comme s'il réalisait que ce soit-disant collègue lui était inconnu. Après tout, ce genre de chose pouvait arriver. Et s'il laissait un inconnu, ou un voleur entrer dans le vestiaire, quelles en seraient les conséquences? Avant que l'homme ne puisse ne serait-ce qu'émettre des interrogations, Joe pourvut ses besoins de réponses de lui même.

Joe: "Oh, bonjour. Je suis nouveau, c'est mon premier jour. Je serais à l'entretien. Bob Dilkins ne vous a pas dit que j'arrivais aujourd'hui?"

Ce Bob Dilkins était l'homme de l'entretien que Joe avait aperçu et enregistré le nom auparavant. La supercherie était parfaite et le jeune homme put entrer dans le vestiaire à son tour. Il laissa la porte claquer et après s'être assuré que personne n'était actuellement dans cette pièce, jeta son dévolu sur un casier non cadenassé. Il s'approcha du-dit casier et l'ouvrit sans ménagement. La chance lui souriait puisqu'il trouva une tenue paramédicale. La tenue de Malcolm Assetio, aide-soignant de son état, pour être précis. Cet hôpital s'avérait déjà bien convenant.

Le jeune home ressortit du vestiaire vêtu de sa nouvelle tenue et regarda un peu les dispositions des services. Il jeta son dévolu sur le rayon gastroentérologie, au quatrième étage. Quel meilleur service pour trouver des nutriments en intraveineuse? Oui, Joe connaissait un peu les différents services hospitalier depuis le temps.

Le reste fut un jeu d'enfant. Éviter les divers soignants qui "patrouillaient" dans le couloir, vaquant à leur travaux vraiment trop nombreux pour une si petite équipe. La crise de personnel des milieux hospitalier était bien utile aux desseins de notre homme. Si utile qu'il arriva bientôt à la "réserve". La réserve. C'était l'endroit, présent dans chaque service, ou l'équipe entreposé tout les équipements et autres solutions chimiques dont le besoin n'était pas immédiat, mais qui était toujours utile tôt ou tard. Et il se trouvait que dans ce genre de service, les poches nutritives étaient souvent utilisées. D'où la facilité de les faire disparaitre sans que personne ne s'en inquiète vraiment. Et puis, il y avait un grand choix de matériel. En passant par les cathéters, les tubulures, et mêmes les régulateurs de débit. C'en était même trop facile.

Une fois son choix fait et ses emplettes effectuées, Joe repartit le plus naturellement du monde et repartit même reposer la tenue de Malcolm dans son vestiaire, par la même combine que précédemment. Peut-être devrait-il se donner la peine de connaître ce code pour les prochaines fois. Voilà une journée rondement menée.

Joe commença à s'éloigner de l'hôpital par la porte de derrière, les précieuses poches nutritives sous le bras et le matériel dans ses poches.
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Leiah N. Mòr Maëlys
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MessageSujet: Re: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyMer 29 Sep - 18:54

Leiah, perdue au milieu de ce monde si hostile, était dans une ruelle peu accueillante. La terre et la boue du sol était recouverte d'un espèce de Roc, dur et noir, qui ne sentait pas très bon. Les anciennes maisons en pailles, en pierre ou en bois qu'elle avait l'habitude de voir, étaient remplacées par des immenses bloc de granit d'où Leiah voyait des trous en guise de fenêtres. Ce monde était si étrange... Elle en frissonna. SI étrange et si dangereux. Le souvenir de son arrivée et des jours qui avaient suivis resteraient à jamais gravés dans son esprits comme les pires de toute son existence. Des hommes étranges s'étaient saisis d'elle et ses prouesses à l'épée n'avaient rien pu faire pour la sauver. Elle voyait leur regard terrifiant la scruter comme si elle était une chose, mettant à nue son âme après son corps. Elle avait été examinée sous toutes les coutures et, bien gardée, avait été emmenée dans un bâtiment blanc, trop propre, dans lequel on l'avait gardé des jours entiers avant de l'en faire sortir. Mais ça n'avait été que pour la ramener dans un autre endroit comme celui qu'elle venait de quitter. On l'avait embarquée dans une boîte volante, attachée et maintenue par deux hommes en plus des calmants. Elle n'arrêtaient pas de se débattre sinon.

Mais, grâce à un peu de sang froid, elle avait pu assez rapidement évaluer la nouvelle situations. Elle était plus libre qu'avant, mais en contrepartie, elle était sollicitée par divers hommes en tenue blanches qui lui piquait les bras, la saignait en quelques sorte. Leiah pensait qu'il remplaçait un peu de son sang par autre chose lorsque venait d'autre piqûres ou un liquide était versé dans son muscle. Certaines de ces étranges piqûres provoquaient le sommeil de la demoiselle, mais lorsqu'elle se réveillait, elle était invariablement de retour dans la chambre qu'on lui avait attribué. Elle réussit à tromper la vigilance de ses gardiens et courut comme jamais elle n'avait couru, au dehors du bâtiment étrange, sans écouter les paroles incompréhensibles des gens qui lui couraient après.

Un bruit, comme un bruit de canon mais en moins fort, retenti et elle sursauta, s'étalant par terre. Un autre bruit s'entendit et une douleur vive l'arc-bouta alors qu'elle se relevait. Mais elle n'y fit pas attention reprenant sa folle course vers la liberté. Et elle réussit. Elle leur échappa. Mais la douleur lancinante de son épaule la gênait. Elle se sentait faible. Sans ses plantes pour se préparer un cataplasme et une potion pour guérir, elle se sentait démunie. Malgré le fait qu'elle avait réussi à récupérer sa robe rouge et brodé d'or, elle se sentait toujours mise à nue lorsqu'elle croisait le regard d'une personne.

Deux jours s'étaient écoulés depuis sa fuite. Elle avait trouvé quelques plantes pour faire un bandage de secours, son sang ayant fini de couler au bout d'un moment. Elle était affaiblie. Et son épaule la gênait, comme si quelque chose était dedans. Elle erra un moment dans les ruelles peu accueillantes, sursautant au moindre son étrange. Quelques personnes avaient essayés de lui parler, mais elle ne comprenait rien. La seule chose qu'elle savait, c'est comment se présenter.

Au détour d'une rue, elle tomba sur un grand bâtiment ressemblant à celui qu'elle avait quitté. Mais elle avait beaucoup marché depuis et n'avait pas eu l'impression de tourner en rond. En s'approchant de l'entrée de cet étrange bâtiment où des gens malade y entrait, elle eut un mouvement de recul. Deux hommes en noir gardaient les portes. Elle ne les reconnaissaient pas, mais ils semblaient aussi dangereux que les autres. En reculant, elle se cogna contre une dame qui brailla des mots qui ne trouvaient aucuns sens dans l'esprit de Leiah. Elle s'éloignait de la femme mais les deux hommes noirs l'avaient repérée. Et ils semblèrent la reconnaître puisqu'ils se lancèrent à sa poursuite.

Elle courut alors vers l'opposée du bâtiment, cherchant à les fuir. Mais c'est sans compter la présence d'un jeune homme au milieu du passage. Elle se cogna de plein fouet à lui, ravivant sa douleur à l'épaule. Toutefois, elle eut la présence d'esprit de se laisser glisser à terre afin de le contourner et de reprendre sa course. Pour tomber de suite après, sous le poids des deux gardiens. Elle mordit, griffa, et rua pour se libérer. Et finit par toucher un point sensible de leur anatomie. De son époque ou de celle-ci, les parties sensibles chez les hommes restaient les mêmes. Et elle s'enfuit de nouveau, contournant le bâtiment en passant une nouvelle fois devant le garçon qu'elle s'était pris de plein fouet, jusqu'à disparaître derrière le bâtiment, trouvant milles et une cachette pour attendre que les gardiens abandonnent.


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MessageSujet: Re: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyMer 29 Sep - 19:54

Joe s'éloignait tranquillement de l'hôpital, comme soulagé d'avoir pu tester cette nouvelle réserve de "survie". Ce serait un jeu d'enfant de survivre à Liberty City dans ces conditions. Du moins, c'est ce qu'il pensait.

Alors qu'il repassait devant l'hôpital, enfin, devant sa porte principale, Joe aperçut deux hommes en noir. Deux malabar comme on les appelle. L'hôpital s'était doté d'un système de sécurité de taille pour éviter les vols? Voilà qui était plutôt inhabituel. A moins que l'on sache qu'un certain Joe Nerbasksva trainait dans les hôpitaux afin de récupérer quelques rares denrées...Comment cela se pouvait-il? Il n'avait parlé à personne de ces petites escapades, et personne n'était sensé savoir qu'il était encore vivant, et encore moins à Liberty City. Non, ce devait être autre chose, assurément.

Une vieille dame braillant contre ce qui semblait être une "jeune fille maladroite et sans éducation" attira l'attention de Joe. Il regarda la scène et vit la vieille dame beuglante. Exactement le stéréotype des vieilles mégères. Quand à la jeune fille en question, elle ne semblait pas tant que ça sans éducation. Enfin, Joe ne connaissait de "l'éducation" que ce qu'il avait pu voir dans les films. Et il était d'usage que les princesses étaient bien élevé. Et comme cette fille était vêtue d'une robe qu'on ne voyait guère plus que chez les princesse des reconstitutions historique télévisuelle, il associa les deux idées.

Quand les deux malabar se jetèrent à sa poursuite, il comprit la raison de leur présence. Ils en avaient après cette jeune femme. Enfin, c'est ce que Joe se dit. Après tout, dans quel genre de ville des malabar se jetaient à la poursuite des maladroits? Pas à Liberty City. Espérons le.

En parlant de maladresse, la jeune femme, en voulant échapper à ses détracteurs, se cogna contre Joe, lui faisant perdre l'équilibre. Le jeune homme ne tarda pas à retrouver son équilibre par un déplacement de la jambe et observa celle qui venait de le percuter. Elle semblait souffrir. Souffrir vers le haut du torse au vu de sa réaction. Peut-être une épaule, ou le cou, il ne savait pas vraiment. Malgré cela, elle réussit à le contourner de manière très agile et se faufila dans son dos. Les malabars suivaient le mouvement. Joe planqua les poches nutritives sous sa veste, on ne sait jamais. C'était un voleur après tout. Pire qu'être maladroit.

La jeune femme ne leur échappa pas longtemps, et une petite lutte s'engagea. Du moins, c'est ce que Joe pensait au bruits qu'ils faisaient tous, un peu plus loin. Quelques cris, terriblement "virils" lui indiquèrent que la jeune maladroite ne se débrouillait finalement pas trop mal. Il avait vu juste puisque déjà cet excentrique personnage repassait devant lui, affolée et cherchant désespérément à fuir les gros en costume. Chose qu'elle fit en disparaissant derrière l'hôpital.

Elle fut suivi, quelques instants après, par les deux sus-nommés, boitant. L'un s'appuyait sur l'autre pour marcher comme une danseuse tandis que l'autre était recroquevillé sur lui même, serrant entre ses mains une partie de son anatomie assez sensible. Joe eut un sourire. C'était astucieux. Quand on savait où frapper, ce genre de personnages ne pouvait plus faire peur. En marchant près de lui, il leur indiqua une direction avec sa main. Les malabars le remercièrent et partirent, clopinant, dans la direction qu'il leur avait indiqué. Trouver des samaritains, qui n'hésitait pas à vendre une jeune fille à deux gros costauds était de plus en plus rare en ce monde. D'ailleurs Joe s'en réjouit. Si c'était rare, c'était tant mieux pour les jeunes filles.

Après qu'ils eurent disparu de son champ de vision, il se dirigea tranquillement, mais tout de même discrètement, vers la vraie direction empruntée par la fugitive. Ça ne ressemblait pas à Joe d'aider quelqu'un. Mais qui sait, c'était gratuit. Et puis, en un sens, lui aussi avait connu la fuite et les malabars.

En arrivant derrière l'hôpital, il chercha des yeux la jeune femme. Disparue? Possible. Mais Joe avait le pressentiment que ce n'était pas le cas. Dans un pareil cas, il se serait caché afin de voir ses poursuivants et les berner ainsi plus facilement. Il ne lui restait plus qu'à chercher un peu, si son intuition s'avérait juste.

Après quelques instants d'observations minutieuses et de fouilles, il aperçut la jeune femme, bien cachée. Du moins, bien cachée pour des gros costauds qui se seraient contentés de courir sans regarder autour d'eux. Par contre, pour quelqu'un qui cherche...enfin, Joe qui la cherchait, l'avait trouvé.

Il s'approcha d'elle lentement et tout en la regardant dans les yeux lui tendit la main.

Joe: "C'est bon Mademoiselle. Ils sont partis dans le mauvais sens. Par contre, je vous conseillerais tout de même de partir d'ici au plus vite. Ils finiront par revenir sur leur pas quand ils se rendront compte de leur erreur."

Visiblement, ses mots n'avaient aucun effet. La jeune femme ne semblait, étrangement, ne pas en saisir le sens. Après tout, après cette robe antique paraissant étrangement authentique, quoi de plus surprenant qu'elle ne comprenne pas l'anglais?

Joe se mit donc en tête de mimer et de gesticuler pour accompagner ses mots.

Joe: "Euh, gros malabar....parti. Mais vous...euh...devoir partir aussi."

La scène pouvait être assez comique en fait. Surtout que Joe n'était pas un champion de mime, ni un artiste de rue. Mais, il espérait que dans le fond, son imitation du gros malabar et du mot "partir" feraient le reste.

Il repensa au rictus de douleur qu'elle avait eut tantôt et observa le haut de son torse, puisque c'est là qu'il pensait que siégeait la douleur. Peut-être aurait-il un indice.
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MessageSujet: Re: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyMer 29 Sep - 20:21

Au milieu d'un massif de fleurs, fleurs couleurs rouge orangées, Leiah était recroquevillée par terre. Elle s'était cachée au centre afin d'être protégée de toute part. A travers les tiges, elle observa les gardiens mal en point. Un jeune homme leur indiqua du doigt une direction. En y regardant de plus près, la demoiselle reconnut le pauvre garçon qu'elle avait percuté. Elle n'avait pas eu le temps de s'excuser. Mais de toutes manières, quelles étaient les probabilités qu'ils connaisse le gaélique ? Pratiquement nulle. Surtout que le gaélique qu'elle parlait était l'ancien gaélique. Mêlé d'un peu de latin parfois, pour les noms des plantes.

Leiah ferma les yeux. Les gardiens s'éloignaient. Elle ne vit donc pas que le jeune inconnu se dirigeait vers là où elle s'était cachée. C'est le son de sa voix qui la fit tressaillir. Il prononça quelques phrases, mais Leiah avait beau cherché, elle ne comprenait rien. Les mots glissaient dans son esprits comme de l'eau. Ils ne voulaient rien dire, n'étaient que des sons. Et il parut s'en rendre compte car, pendant que le regard de la bretonne l'examinait avec une pointe de crainte soigneusement cachée, il se mit à mimer des choses. Elle fit attention à ce qu'il mimait et parut comprendre. Les gros costauds qui gardaient l'entrée... Direction opposée.. Oui, elle comprit. Elle comprit également qu'il lui conseillait d'aller ailleurs tant qu'elle le pouvait

Un sourire timide naquit sur ses lèvres tandis qu'elle se redressait. Sa chevelure cascadait sur l'épaule blessée, cachant soigneusement la tache de sang séché mêlée à du sang nouveau. La plaie avait dû se rouvrir car Leiah ressentit le liquide tiède coulant doucement le long de son bras et imbibant sa robe. Elle grimaça imperceptiblement car la douleur lancinante s'était réveillée et affutée.


« Go raibh maith agat. »

Elle venait de le remercier, mais allait-il comprendre ? En attendant, elle se leva, époussetant sa robe plutôt salie par ses chutes précédentes. Et par le sang. Car en se relevant, ses cheveux s'étaient glissés dans son dos, laissant son épaule blessée à découvert. Le bras qui suivait l'épaule était très douloureux, et ramenée contre sa poitrine. Elle constata qu'elle était bien plus petite que lui. Il avait la taille de ces jeunes soldats qui étaient blessés et qui venaient à Avalon pour s'y faire soigner. Elle tenta quelques mots dans la langue qu'il parlait. Ces mots, elle les avaient saisis au vol depuis son arrivée. Pas sûr qu'elle sache exactement ce que cela veuille dire.

« Je... Perdue... Suis Leiah. »

Très approximatif. Comprendrait-il ? Elle-même n'était pas sûre que ce qu'elle avait dit corresponde. Elle avait voulu dire qu'elle ne savait pas par où partir ni où aller, et elle s'était présentée. Enfin, elle espérait que ça voulait dire ça.

« Je... Aiféalach. »

Elle aurait voulu tenter de lui expliquer son problème, lui faisant confiance sans savoir exactement pourquoi, mais les mots ne venaient pas et elle s'était excusée en vieux gaélique. Son bras la lançait, mais elle ne laissait pas son visage exprimer cette douleur vive et continue. Un éclat de douleur brillait cependant au fond de son regard, au milieu d'incompréhension, de peur, et de fatigue. Elle était perdue. Autant physiquement, ne connaissant rien de tout ce qu'elle voyait, que mentalement, elle ne comprenait rien et n'aimait pas ça. Dès qu'elle serait un peu plus assurée, pour sûr que son attitude débrouillarde reprendrait le dessus. Et sa méfiance. Mais là... Allons bon. Voyons voir la réaction de ce bien aimable garçon qui avait orienté les gardiens sur une fausse piste. En attendant, elle détailla son "sauveur".


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MessageSujet: Re: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyMer 29 Sep - 21:18

La jeune femme sourit à ses mimes et tribulations. Comme si elle comprenait quelque chose, comme rassurée d'enfin comprendre quelque chose. D'ailleurs, elle semblait bien avoir compris puisqu'elle sortit de sa cachette. Joe put alors apprécier cette étrange personne dans sa globalité. Elle était plus petite que lui. Petite mais néanmoins charmante. Rousse aux yeux bleus, association assez intéressante. Ses yeux étaient fascinant et sa belle chevelure retombait élégamment sur ses épaules. Mais pourquoi était-elle poursuivit? out de même pas pour sa chevelure. A ce qu'il savait, les histoires de bucher de roux n'avaient eu lieu qu'en Europe. Et encore, c'était à une époque qu'ils appelaient Moyen-âge d'après ses souvenirs.

Comme il aurait fallut s'en douter, Joe ne comprenait autant pas ses mots qu'elle même comprenait les siens. Elle s'exprimait dans un langage étrange. Une langue que le jeune homme n'avait jamais entendu auparavant. Même dans tout les films qu'il avait pu visionner dans sa vie. C'était dire.

Mais, suite à ces mots incompréhensible qui firent froncer les sourcils au jeune homme, la jeune femme s'épousseta. Un mouvement fit danser ses cheveux qui s'étaient alors retirés de son épaule. Et là, Joe put apercevoir ce qu'il avait tenté de comprendre. Son épaule, bien que bandée, semblait saigner. Elle était blessé. Et sa blessure devait l'handicaper puisque qu'elle tenait son bras contre sa poitrine. Maintenait, tout était clair. Leur "rencontre" un peu trop rapprochée avait dû faire ressentir une vive douleur à cette jeune fille. D'ailleurs, cette jeune fille ne tarda pas à risquer quelques mots dans la langue de Shakespeare. Ceci étonna Joe qui se laissa même aller à un léger sourire, surpris par la performance.

Ainsi elle était perdue. Même s'il s'en était un peu douté, cela avait le mérite d'être clair. Elle lui indiqua aussi qu'elle s'appelait Leiah. Du moins, c'est ce qu'il compris. Leiah. Puisqu'elle avait fait l'effort de se présenter dans une langue qu'elle ne comprenait pas, il devait en faire de même. Même si lui, il comprenait cette langue. Il posa sa main sur sa poitrine afin de se désigner.

Joe: "Joe"

Il lui avait révélé son vrai nom. Il ne le faisait pas souvent, mais quelque chose lui disait qu'elle n'irait pas signaler un étrange jeune homme se nommant Joe. Et puis, à y réfléchir, le pays devait être plein de Joe bizarres. Ce n'est pas cela qui les mènerait jusqu'à lui.

Leiah tenta à nouveau quelques mots, mais Joe ne comprit pas ce qu'elle avait voulu dire. Et à vrai dire, ce n'est pas ce qui l'importait actuellement. Il observa son épaule, essaya de deviner à l'œil ce que pouvait être le problème. Après tout, il avait quelques connaissance dans le domaine grâce à tout les ouvrages compilés par ses yeux. Peut-être pouvait-il quelque chose pour cela. Et puis, même si elle restait forte, il crut voir de la douleur dans ses beaux yeux bleus.

Il désigna son épaule du doigt, sans la toucher et essaya de paraitre le plus dubitatif possible, comme pour indiquer un questionnement. Il accompagna, une fois encore, ses actes par des mots.

Joe: "C'est quoi?"

Il réfléchit rapidement. Mais si l'épaule saignait, le minimum serait au moins de fermer la plaie. Après, il faudrait voir si la blessure nécessitait d'autres soins en fonction de son aspect, et surtout, de sa cause. Bien sûr, l'hôpital juste derrière lui serait à même de soigner cela avec des chirurgiens à la pointe du talent. Mais cela serait sans doute trop dangereux pour elle. Peut-être pourrait-il s'en occuper?

Après tout, il connaissait l'anatomie, la théorie concernant certains soins, Sarah lui avait permis un peu de pratique à un époque et il avait du matériel. Mais aurait-il assez de matériel? Oui, probablement. Mais il lui faudrait d'abord savoir ce qu'était cette blessure saignante.

Il se reprit au jeu du mime.

Joe: "Il faut...soigner ça. Blessure. Pas bon saignement."
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MessageSujet: Re: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyMer 29 Sep - 22:05

Leiah se sentit quelque peu rassurée quand il se présenta à son tour. Il avait au moins saisi ce qu'elle essayait de dire. Un bon point. Ainsi, il se prénommait Joe. C'est un nom étrange pour Leiah. Là d'où elle venait, ils s'appelaient plus "Gauvin" ou "Arthur" ou "Sam". Mais des Joe, elle n'en connaissait aucun. C'était donc le premier. Elle inclina la tête en tentant un semblant de révérence mais son épaule douloureuse rendit la tâche plus ardue.

D'ailleurs, à propos d'épaule blessée, il le remarqua quand les cheveux cuivrés avaient glissés vers l'arrière. Mais Leiah ne s'en était pas rendue compte. Elle se tendit et retint d'ailleurs un brusque mouvement de recul lorsqu'il tendit un doigt vers son épaule, mais il n'avait aucune intention malhonnête et n'essayait même pas de la toucher. De toutes évidences, il n'était pas comme ces hommes qu'elle avait rencontré depuis qu'elle était là. Elle avait d'ailleurs perdu la notion du temps qu'elle était là à cause des nombreuses pertes de consciences et des nombreuses heures/jours enfermées. Relevant les yeux vers le visage de Joe, elle le vit prendre un air interrogatif. Il demandait donc sûrement ce qu'elle avait à l'épaule.

N'ayant pas prévu d'en parler à qui que ce soit pour le moment, elle fut prise de court et chercha comment lui expliquer ce qui était arrivé. Elle ne le savait pas elle-même. Elle avait entendu le bruit d'un canon, en moins fort, mais ne voyait pas ce que ça pouvait être. La brûlure avait été intense avant de s'évanouir, laissant une douleur sourde et une plaie saignante. La douleur sourde s'était transformée en douleur vive. Mais ça n'aiguillait pas Leiah quant à ce qui avait causé ça. Elle eut un geste vague, et mima timidement le bruit entendu :


« Ceann... "Paaan" ! Agus iomlán aimhleas. »

Elle avait, sans s'en rendre compte, raconté dans sa langue ce qu'elle avait ressenti après le "Pan". Ce ne fut que plus tard qu'elle s'en rendit compte, quand il parla en désignant sa blessure. Elle l'observa mimer quelque chose. Elle parut intriguée un instant, se demandant ce qu'il voulait dire. Puis, son intelligence vive reprenant le dessus sur la souffrance sous-jacente, elle eut un air de compréhension. La blessure saignait et ce n'était pas bon signe. Elle hocha la tête.

Prenant une grande inspiration, elle leva sa main valide et toucha quelque peu sa blessure. Une autre grimace lui échappa. Mais elle persévéra et alla chercher dans son dos le lien qui retenait la robe serrée sur le haut de son corps. Elle tira dessus, puis laissa le tissu devenir lâche. Le gardant plaquée contre son buste avec son bras endolori, elle tira sur le tissu de l'autre. Le sang ayant coagulé une fois, le tissu s'était collé à la peau. Et les cheveux venant chatouiller sa peau n'était pas fait pour l'aider à décoller la robe sans mal. Elle rejeta sa chevelure sur l'autre côté, gardant son regard fixé dans celui de Joe pour ne pas lâcher sa concentration (qui lui permettait de contenir ses réactions face à la douleur), pour venir arracher d'un coup sec le tissu encore collé à la plaie.

Elle découvrit alors un trou dans sa robe. Un trou rond, mais de petit diamètre. Que c'était-il donc passé ? Une flèche ? Mais il n'y avait pas de projectile... A moins que... Ce qui la gênait dans son épaule pouvait sans doute être une sorte de... mini-flèche ? Peut-être.

Elle se tourna afin de lui montrer la plaie, puis, apercevant un mouvement, elle prit peur croyant que les gardiens revenaient. Elle attrapa le poignet de Joe et tira le jeune homme avec elle et l'entraîna derrière une grande statue entourée d'arbre. Par précaution. Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle l'avait fait sans lui demander son avis, elle lâcha brusquement son poignet et prit un air confus. Ses yeux azur quittèrent ceux de Joe et se perdirent dans l'herbe avant de se relever et d'effleurer les mèches noires et blanches du garçon. Étrange couleur de cheveux d'ailleurs, mais tout était tellement étrange qu'elle n'y avait pas fait attention au premier coup d'œil. Très charmant.

Elle s'essaya à demander quelques chose de nouveau :


« Damáiste... »

Elle toucha sa blessure du bout des doigts. Quel mot avait-il employé tout à l'heure déjà ?

« Belssure ? An... Blessure ? Aïe... Quoi... Faire ? »

Elle n'était pas certaine qu'il suivait. Son ton hésitant ne devait pas l'aider. Elle prit un air désolé, se demandant comme lui demander ce qu'elle pouvait faire pour arrêter le saignement. Discuter allait être dur. Mais peut-être parviendrait-elle à se faire comprendre...

Une touffe d'herbe dans un bosquet attira son attention. Elle se baissa et, du bout des doigts, devinant la nature de la plante. Elle leva de nouveau les yeux et utilisa le nom latin de la plante pour demander :


« Verbena officinalis ? »

Si c'était bien de la Verveine, en cataplasme ça pourrait aider à soigner la plaie.


Dernière édition par Leiah N. Mòr Maëlys le Ven 22 Oct - 22:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyMer 29 Sep - 22:38

La jeune femme finit par comprendre ce qu'il voulait et mima, à son tour, ce qu'il s'était passé. Joe ne comprit pas grand chose quand à l'origine de cette blessure, mais il lui sembla reconnaître un mot précis dans sa phrase. Un "pan". Soit cela était un mot de sa langue étrange, soit, comme il le pensait, c'était bien une onomatopée. Enfin, il en était venu à penser cela parce qu'elle avait insisté sur ce "pan". Mais là, tout de suite, il ne voyait pas vraiment.

C'est alors qu'elle se mit en tête de révéler la blessure aux yeux observateur de Joe. Pour se faire, elle commença par détacher sa robe, dans son dos et fit glisser le tissu. Évidement, elle préserva son intimité avec son autre bras. Apparemment, la robe collait un peu à sa peau, rapport au sang coagulé. Le jeune homme en déduisit à la couleur et la consistance apparente de ce sang coagulé, que la blessure n'était pas récente. Elle l'avait peut-être même fait trainer un petit moment. Une fois la blessure à l'air libre, elle se tourna avec que Joe ait une bonne vision des choses.

Mais un mouvement un peu plus loin l'effraya et elle attrapa le jeune homme par le poignet. Avant qu'il ne s'en rendit vraiment compte, elle l'avait entrainé avec elle, à l'écart des regards. Ils étaient derrière une grande statue, bien cachés. Quand elle se rendit compte de son geste, la jeune femme lâcha subitement son poignet. Joe regarda un peu alentour pour voir si quelqu'un approchait. Mais tout ce qu'il aperçut, au loin, c'était un écureuil. Était-ce là la petite bête qui leur avait fait si peur? Il fallait l'espérer. Tomber sur les malabars ne serait pas une bonne idée à ce moment là.

Dans un anglais toujours aussi approximatif, elle semblait s'intéresser à la marche à suivre pour la blessure de son épaule. Joe réfléchissait à cela justement. Que fallait-il faire? D'après ce qu'il avait compris, et ce qu'il en avait vu, c'était probablement une blessure par balle. Ses détracteurs étaient donc armés, et ne plaisantaient pas. Voilà qui était réjouissant. Joe n'avait jamais vu de vrais blessures par balle, mais il pensait savoir comment faire. Avec tout les films de nos jours et les livres qu'il avait compulsés, il savait qu'il fallait ouvrir un peu la blessure, retirer la blessure et recoudre le tout soigneusement. Évidement, il fallait un cadre calme et stérile.

Mais tout de même, l'hôpital restait une mauvaise idée. Après tout, ce serait se jeter dans la gueule du loup. En y pensant posément, Joe se dit qu'il pouvait peut-être arranger cela. Mais il faudrait aller chez lui. Là-bas, il avait du matériel stérile. Et surtout là-bas, il serait au calme. Pas d'animaux et pas de malabars pour le déranger. Il fallait aller chez lui. Mais comment le lui expliquer?

Joe: "Je peux soigner la blessure. Mais il faut aller chez moi."

Il avait utiliser des geste simples et s'efforcer d'utiliser les mêmes gestes qu'il avait déjà attribuer à certains mots. Il avait là les prémices d'une langue signée. Mais ce n'était pas vraiment son but à vrai dire. Il mima plusieurs fois ses dires, tant cela pouvait être compliqué à mimer et à comprendre.

Mais évidement, se promener avec une jeune femme aux longs cheveux cuivrés, aux yeux bleus, en robe rouge, dont le haut est à moitié ôté, avec une blessure sanguinolente à l'épaule...autant dire que passer inaperçu était impossible. Le jeune homme se résigna. il n'y avait qu'une solution.

Il ouvrit sa veste blanche et déposa au sol les poches nutritives qu'il cachait dessous. Les poches de sa veste étaient également pleine de matériel médical, mais cela ne gênait pas à vrai dire. Il retira sa veste tout en douceur et, tout aussi délicatement, l'approcha de la jeune femme. Il essaya de lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle garde cette veste sur elle. Cela camouflerait une partie de sa robe et sa blessure. Une fois qu'elle eut compris, il lui posa la veste sur les épaules.

Joe: "Vous me suivez?"

A vrai dire, il commençait à s'habituer à cette forme de langage mimé/parlé. Il ramassa les poches nutritives volées à l'hôpital et souleva son pull. Il passa les poches dessus et les coinça dessous. Une fois que le tout tenait à peu près bien, il se rhabilla soigneusement, veillant à ce que tout soit en ordre. il se tourna vers la jeune femme et mit son doigt devant sa bouche, comme pour signifier qu'il ne fallait rien dire, d'un air complice.

Par contre, pour les plantes au sol, il ne pouvait la renseigner. Il montra cela par un haussement dubitatif des épaules mais ramassa tout de même quelques herbes, au cas où. Il les lui tendit tout en continuant à montrer qu'il ne savait pas ce que c'était.

Son plan à présent? Prendre le métro pour arriver au plus vite au bâtiment désaffecté, rejoindre son étage, et soigner la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Ravitaillement   Ravitaillement EmptyMer 29 Sep - 23:14

Leiah fronçait les sourcils en suivant les gestes de Joe. Il parlait en même temps. Grâce à ça, elle put reconnaître certains mots. Mais les signes étaient tout de même mieux que la parole en elle-même. Il répéta plusieurs fois les gestes, pour que la demoiselle comprenne bien. Il proposait d'aller chez lui. Pour soigner sa blessure. Alors, ayant compris ce qu'il voulait dire, elle détendit l'expression de son visage et esquissa un sourire. Elle hocha la tête pour dire qu'elle était d'accord.

Elle avait ramassé un brin de verveine qu'elle tournait entre ses doigts. Elle observa curieusement Joe quitter sa veste et déposer des petites pochettes par terre. Elle était intriguée par ce qu'elle contenait, mais ne chercha pas à regarder cela de plus près comme sa curiosité la poussait à faire. Avec sa veste, il lui fit comprendre qu'il fallait qu'elle la porte. Pourquoi faire ? Cacher la blessure ? Possible. Elle hocha la tête une seconde fois et le laissa poser la veste sur ses épaules dénudés. Instinctivement, elle rapprocha les pans de la veste devant sa poitrine, cachant son bras serrée contre elle et cachant le haut de sa robe délacée.

Avec curiosité, elle l'observa qui reprenait les petite pochette et les glissait sous ce qui semblait être une tunique en laine. Il se retourna vers elle et plaça un doigt sur ses lèvres, de manière à lui faire comprendre qu'il ne fallait pas qu'elle parle de ce qu'il cachait. Elle sourit, et hocha la tête. Puis elle prit la poignée de verveine et hocha la tête comme pour lui dire qu'elle le suivait. Il ignorait ce qu'était la plante mais elle, elle le savait. S'il avait un peu de vinaigre, elle pourrait faire une sorte de cataplasme à apposer sur la plaie lorsqu'elle serait nettoyée et désinfectée.

Des gens passaient, se promenaient, mais aucun signe des gardiens. Elle souffla doucement, mais un faux mouvement lui fit serrer les dents. Si elle bougeait son bras trop vite, son épaule trinquait. La blessure s'était calmée ces derniers jours. Mais le fait qu'elle se soit rouverte la rendait que plus douloureuse. Ou alors Leiah n'en était que plus consciente de sa présence...

Elle leva les yeux vers Joe et lui sourit de manière confiante. Elle le suivrait, étant convaincue que ses intentions n'étaient en aucun cas malhonnête envers elle, et lui accordait désormais sa confiance. Peut-être se rétracterait-elle par moment, apeurée par ce monde étrange, mais il faut dire que le jeune homme était le premier qu'elle rencontrait qui avait de louables intentions envers elle.
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